A244: Französischsprachige Übersetzungen III Le Pays Inconnu, Seite 86

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estimé de ses supérieurs? Paut-être est-il le futur amiral
de l’Autriche.
Vous me racontez-là l'histoire d'un jeune homme que je ne
DIGNER
connais pas.
REDERIC. Dites-moi Aigner, vous n'avez vraiment jamais le moindre
désir de le revoir?
DIGNER,
Le revoir? Vous pourriez plutôt dire : faire sa connaissance.
Car l'Enseigne d'aujourd'hui ne doit pas avoir la moindre
ressemolance extérieure ou intérieurs avec le petit garçon que
j'ai emorassé pour la dernière fois sur le front il y a 20 ans.
Enfin non, pas la désir de le revoir - mais la curiosité de le
REDERIC
connaître -? Vous auriez maintenant une fameuse occasion. Je
crois que vous avez à faire à Vienne prochainement -?
IGNER
Oui, je dois aller au Ministère. Nous voulons, comme vous le
savez, construire ici un chemin de fer, diract jusqu'ici par
Atzwang Völa. Vous pensez bien qu'il pourrait y avoir ici
encore trois hôtels.
EDERIC
Je vais vous proposer quelque chose, Aigner. Descendez chez
nous à Baden. Nous avons assez de place dans notre villa. Noua
avons une très jolie chambre d'amis. Oui, trèa intime. Il y
revient seulement parfois l'esprit des amis morts qui avaient au
d'y passer la nuit. Cela ne vous gène pas?
CONER
Non. Contre les esprits des mots je n'ai pas d'objection. Mais
les fantômes vivants me sont très antipathiques.
Le diable m'emporte, j'aurais eu vraiment plaisir, Aigner,
REDERIC
à vous faire faire la connaissance de votre fils. On pourrait
arranger cela très bien - dans notre jardin, nous jouons au
tennis, vous arrivez soudain... comme un étranger de distinc¬
tion...