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GENIA.- (vivement) Depuis quand es-tu là?
FRÈERIC.- Je suis arrivé depuis dix minutes. (il salue vers le tennis
d'où on 1'a remarqué)
Bonsoir, bonsoir.-
(A Genia) Je
suis seulement déshabillé.
(A Otto) Je suis très content de vous
trouver encore. Je craignais que vous ne soyez déjà parti à Pola.
ou quelque part en mer.
OTTO.- Je pars demain, M. Hofreiter.
DERIC.- Ah oui... demain...-? Eh bien, je descends tout de suite.
(Il disparait du balcon. Otto et Genia en dessous. Ce
qui suit très vite).
TO.- Tu ne peux pas rester ici.
CENIA.- Sois raisonnable, Otto.
OTTO.- Maintenant, je le sens, tu n'es pas faite pour mentir. Tu te
trahirais. Ou bien tu avouerais franchement.
GENIA.- Ce serait bien possible.
Or70.- (brusquement résolu) Laisse-moi lui parler.
GENIA.- Quelle idée as-tu!
OTTO.- Oui! C'est la seule chose possible. Tu le sens toiemême. Tout
le reste serait indigne, honteux -
GANIA.- Je lui dirai moi-même aussitôt que tu seras parti. Demain. Peut
être encore aujourd'hui...
O110. - Et qu'arrivera-t-il?
GKMIA.- Rien, vraisemblablement. Et tu ne reviendras plus ici, jamais.
Prömets-le moi... jamais.. dans deux ans non plus.. jamis..
OTTO.- (comme éclaire) Tu l'aimes - tu l'atmes de nouveaut- C'est là
où tu glisses.
(Kms Wahl, Natter, Mme Natter. Stanzides et Gustave
reviennent du tennis)
ERNA 4 PAUL.— (continuent de jouer)
GENIA.- (vivement) Depuis quand es-tu là?
FRÈERIC.- Je suis arrivé depuis dix minutes. (il salue vers le tennis
d'où on 1'a remarqué)
Bonsoir, bonsoir.-
(A Genia) Je
suis seulement déshabillé.
(A Otto) Je suis très content de vous
trouver encore. Je craignais que vous ne soyez déjà parti à Pola.
ou quelque part en mer.
OTTO.- Je pars demain, M. Hofreiter.
DERIC.- Ah oui... demain...-? Eh bien, je descends tout de suite.
(Il disparait du balcon. Otto et Genia en dessous. Ce
qui suit très vite).
TO.- Tu ne peux pas rester ici.
CENIA.- Sois raisonnable, Otto.
OTTO.- Maintenant, je le sens, tu n'es pas faite pour mentir. Tu te
trahirais. Ou bien tu avouerais franchement.
GENIA.- Ce serait bien possible.
Or70.- (brusquement résolu) Laisse-moi lui parler.
GENIA.- Quelle idée as-tu!
OTTO.- Oui! C'est la seule chose possible. Tu le sens toiemême. Tout
le reste serait indigne, honteux -
GANIA.- Je lui dirai moi-même aussitôt que tu seras parti. Demain. Peut
être encore aujourd'hui...
O110. - Et qu'arrivera-t-il?
GKMIA.- Rien, vraisemblablement. Et tu ne reviendras plus ici, jamais.
Prömets-le moi... jamais.. dans deux ans non plus.. jamis..
OTTO.- (comme éclaire) Tu l'aimes - tu l'atmes de nouveaut- C'est là
où tu glisses.
(Kms Wahl, Natter, Mme Natter. Stanzides et Gustave
reviennent du tennis)
ERNA 4 PAUL.— (continuent de jouer)