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E 11.0. 1103
La sotie de M. Schintzler, Au Perroquet Pert, est,
parait-il, le dernier tableau d’une manière de tryp¬
tique dramatique dont les parties, quoique indépen¬
„lantes et distantes, prennent par leur rapprechement
une signification de portée générale et philosophique.
Celui-ci, qui représente le sorr du 14 Juillet et la prise—
de la Bastille, symbolise la fin d’une société, de la
société brillante et corrompue de l’aristocratie française
au xvini“ siècle. La scène se passe dans la cave d’un ta¬
Wvernier, ancien directeur de theätre, ou le beau monde
vient fréquenter pour fröler de près des escarpes au¬
thentiques ou figurés par des cabotins sans emploi et
se faire insulter par eux. Bruant chezle Père Lunette!
Et tous ces élégants, hommes et femmes, se disent
tres excités par le piment de ce ragoüt ou la fiction
se méle à la réalité. Mais cc soir-là, la réalité, la ter¬
rible réalité l’emporte et c’est du vrai sang qui coule
dans l’orgie tumultueuse du Perroquef Tert. Le ta¬,
bleau est d’une impression puissante et d’une couleur
tres artistique.
Hippolyte Lxmaine.
: Stephane Er ermn
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