II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1834

excellent dialo¬
it, tour à lour
ours emsweint
ee el profönde,
jours attendues
Evenements du
J’ai bien sou¬
nd ecur i ses
lui avouer que
e de Priere pour
nde impression
S. Homl-
ilies ai
#dircz¬
quoi! in
supporter à la
tés de la trahi¬
agonies, enfin
lités dont notre
lissue? Mais si,
ätre en est fait,
es, et nous n’en
un anteur de
Ieversés. Mais,
Ement dépouillé
artistique qui
e tout admettre,
s, les scènes de
sne nous sen.-
bourtant que de
conter en quel¬
privée de Pierre
Massouhre est
; sans étre mé¬
teur; il se con¬
térielles et des
onnent son ar¬
petites dames.
vie intérieure
intéresser vrai¬
re. Mais, enfin,
rait nous repon¬
it de choisir un
que s’il avait.
ivgnts, écril un
piece, nous au¬
ettement l’idée
-t-iI voulu nous
(Massoubre est
certaines sce¬
passe un souif¬
ie. A-t-il voulu
en nous présen¬
vie moyenne et,
en revue, de la
sommé et cer¬
ence quele vul¬
Nlon T’apparence,
Gré ses deuils et
#avoir réfléebi à
limpression si
ssée, est l’euvre
tne saurait étre
ßé que Panteur
public une sorte
ur secrête qui se
DBABLE
— Temps usses
es Sclaircies apres
aible. Vent variable
skationnaie. Maxi¬
ord: Comme dans
loitié Sud: Temps
cluircies, brumeur le
brages. Vent du sec¬
"Tem #érature sta¬
edi#ce tres unggeur
Vent variable Huis
d’Azur, Corse,
beau temps nua¬
averses an drages
à modéré (secteur
pupa musicien et indulgent. II se fait
DES
TIILATRES DE FAAIS
deja applandir dans Tacte qui précede
Liebelei. Les Derniers musques, #n il
represente uvec ie plus grund talent
un mourant quf, avunt de monpir à
THEATRE DE LATHENEE: Priere pour les viants, piece en trois
Thöpital, vent revoir un ancien ami et
actes et dix tableaux de M. Jacques Deval, décors de J. Boussard.
Jni gächer le reste de sa vielen lui ré¬
vélant un affreux secrel. En atlendauf
THEATRE DU VIEUX-COLO MBIER (Compagnie Pitoëff): Liebelei
Parrivée de cct amt haf, il ne peut sem¬
et Les Derniers masques, pieces de M. Arthur Schnitzler, traduction
pécher de confier son attente et ses
projets à un compagnon de maladie,
de Mme Clauser, mise en scènel de Pitoéfl.
un acteur phtisique qui se plaft à con¬
krefaire tous les gens, à mimer tous les
masques, et qui finit par le persuader
de jouer avec lui une sorte de répétition
degage d’une seinblable existence ou
Raine, Tressv, Vanderic v jouent ex¬
de l'entrevue fulure, L’autre, troublé
tout est sans äme. C’est en vain que, à
cellemment leurs röles divers, ainsi
par sa fièvre, se dresse sur son lit, ct
la naissance de Pierre Massouhre, unc
que Mmes M. Mellot, Doria, Fontan,
c’est à cet étranger burlesque qu’il se
pieuse grand’mère a prononcé la e prié¬
Helly, Villars — tous menés par lau¬
confie, en lui faisant tenir le röle de¬
re pour les vivantss“; ce vivani n’aura
teur dans un mouvement d’une vie
celui qui vn venir et que la révélation
pas d’äme. La mère, morte trop 10l,
intense ct disant les mots les plus amu¬
infame doit désespérer. Mais non; à
manquera à ceite enfance aride, à
sants. Ce n’est que peu à peu, alors
ce véritable arrivant, qui vient entin
cette jeunesse délaissée. Son père Ctait,
que nous ne ponvons plus imaginer ce
et s’assied au pied de son lit, il ne dira
que sera la vie de Pierre Massouhre,
avant lui, est resté, un égoiste ct un
rien. A quoi bon.., Et c’est tres saisis
jouisseur, et c’est cc que sern le fils
puisqu'il la déroule devant nous, que
de Pierre lorsque Pierre sern mort a
nous pous sentons narrés par la misère
Gérard d’Houville.
son tour et que Robert Massouhre, ai¬
generale et cet excès de basse réalité.
mable garcon, fera des frais à la der¬
—.—
nière conquéte de Pierre Massouhre.

assis, elle êt lui, sur le lit ou ce Pierre
POUR ECHAPPER
J'ai beaucoup gonté Liebelei, celte
Massoubre est mort. On voit le ton de
A DES BRUTES
## bleuette 9 noire. Le film avnit sé¬
la piece. Ce jour-là, ce Robert, à son
duit, avant la piéce, et ses admirateurs
tour aussi, vient d’avoir un fils. La
UNE GAMINE DE TREIZE ANS
front certainement an Vienx-Colombier
scur ainée, encore bien petite, priera
SE JETTE DANS LA SEINE
applaudir Mme Ludmila Pitocff Jans
seule pour ce nouveau-né, ainsi qu'une
Ie röle de Christine. L’anditoire se par¬
aleule avait prié à la naissance de cc
tageait l’autre jour entre ceux qui pré¬
Pierre Massoubre disparu, laissant la
1 une lamentable hisloire dent les
férgient la piece et ecux qui préférnient
place aus jennes. Est-ce que ce non¬
Goncourt eussent tiré un recit deulourenx.
le Mlm. Le film, qui est charmant, a
veau rejeton, continnant la morne
tiré un parti lout spécial de la mème
chaine, sera depouryu, lui aussi, de
Rue Championnet, près de la porte Cli¬
histoire dramatique. Le Vienne d’avant
tout ce qui vous fait vraiment vivanl?
gnancourt, unc sorte dé garni ou est venue
guerre, les paysages, les soirées à
se loger une Polonaise, veüvellet quita
Souhaitons-Jui de ressembler à la
POpéra, les bennx uniformes des ien¬
perdu en outre eing deises enfants. Deux ##
jeune femme de Pierre Massöuhre, a
sont marics à Paris, loin d’elle. P lubffaut“
nes gens, autant de prestiges dont la
Françoise, morte si vite, uste arant
encore élever une fillette de treize aus,
piéce ne peut qu’etre dépourvue. Par
T’age. C’est cette touchante Françoise.
Sonia, qui deja est une excellente ména¬
contre, le film nous montrait la belle
trahie par son mari, par son amie, qui
gère et s’occupe de son petit frère ägé de
amie e fatale s qui décide du destin de
nous fait entrevoir Tintention profonde
sept ans.
Fritz et diminuait ainsi l’intensité du
de l’auteur. Certes, elle ne meurt 'pas
Aujourd’hui, Mme Rozenswaig ei son
drame unique et du personnage de
derces trahisons mesquines, mais hien
dernier né pleurent Sonia. La üillette s’est
Christine. Car Christine est le seul per¬
d’avoir aimé un étre sans äme, d’avoir
jetée à la Seine pour échapper asla vie
sonnage de la piéce, et T’epanouisse¬
vécu dans cette atmosphése qui, pour
— à la vie brutale qui déjà avait jeté sur
ment de son caractère passionné,
certains esprits, est irrespirable, at¬
elle sa griffe.
ombragenx, intense ét jaloux, trop
mosphère de caleuls, de réussites uni¬
Le drame est simpl. Le 6 septembre
jeune, en fait tout l’intérét. Pendant
quement matérielles, de petites mufle¬
dernier, après déjeuner, la fillette envoya
tous les épisodes de plaisir et de nalveté
ries quotidiennes, d’incompréhension
son jenne frère chercher une paire de
de ces deux actes, elle ne cesse de soup¬
et de platitude, ou les mensonges re¬
chaussures rue Letort. Au numéro 11, une
cönner un mystère, de se mélier des se¬
présentent la seule imagination, et on
boutique de g vins et charbons 2 abrite
crets de Fritz, de ses allees et venuss,
on ne se console des déceptions amé¬
l’échope d’un cordonnier. Derrière son
de ses détours, de ses silences, et l’eflet
res ni par l’intelligence, ni par la beau¬
gnichet, l’homme est lä, figure de Quasi¬
mnodo, les chevenx gris et rares, le menton
est beaucoup plus grand de ne pas voir
té morale, ni par la religion
mal rasé, un tablier sale, serrank entre #es
celle-la qui se croit, elle aussi, aimée, ct
Mmne Yolande Laffon incarne avec
genoux la bigorne sur laquelle il frappe
qui, par'ses imprudences et la jalousie
le tact le plus exquis cette charmante
comme un sourd.
de son mari, causera la mort de Fritz.
Françoise, qui a loujours été denuée
Lorsqu'il n’est pas là, il est à côté, de¬
Cette absente, cette invisible plane si¬
et miserable. Jeune, la pauvreté l’étrei¬
vant le zinc, sirotant son mazagran. Pour
nistrement sur toute l’aventure de jeu¬
gnait. Devenue riche, elle est dénouil¬
nesse et de gaieté, et est beaucoup plus
Tée de tout amour, de toute confjance,
présente à nos esprits que lorsque
de tout espoir. Elle a exprimé avec
nous P’avons vue à l’écran. Quand la
une rare délicatesse ces jalousies re¬
petite Christine apprendra que Fritz
frendes, ces déceptions quotidiennes, ec
LA JOURNEE
est mort, tué en duel, et comment et
désenchantement sans ressentiment.
——
pourquol, ce Ju'il v a de ires beau en
M. Jacques Baumer esl parfaiten Mas¬
ce chractère de jeune fille c’est au'elle
soubre devenu homme. MM. Pacaudet
A lArc de Triomphe, la Flamme du
souffre moins de savoir Fritz mort que
Rollin sont aussi tres bien en Mas¬
Souvenir sera ranimée par !Association ami¬
Mapprendre qu'il est mort à cause
souhre enfant et jenne homme. Le
cale des anciens élives des écoles prémilitaires
d’une autre. C’est de jalousie, de dé¬
premier tableau of Pierre Masscubre
A. E. T.
ception passionnée qu’elle vasans
hait, ne nous présente pas le nonveau
o heures. — Grand Palais: Ouverture
doute mourir à son tour, parce qu’elle
venn sur cette triste terre. Je n'ai pas
du Salon de I’AAutomobile (ouvert tous les scirs
est trop jeune pour admettre et pour
à nommer T’acleur vagissant. Mais ce
jusqu'à 23 heures).
comprendre. Elle pourrait vivre sans
tableau est un des mienx reussis de
Cours la Reine: Salon hautique.
Eritz.,, peut-étre., mais non sans eroire
la piece, avec le père ei Tonele se
à Tamour. Sa sincerite, son amour ab¬
1e heures: Dejeuner mensuel de IAsso¬
brouillant à propos des füveurs de la
solu se révollent contre la duplicité
ciation des écrivains combattants.
bonne et de la nourrice, le grand-pere
des sentimenls. Fritz n’est plus senle¬
gatenx, la petite fille curieuse, la tante,
— 1g heures: Courses à Saint-Cloud.
ment Fritz, l’amant perlide, mais, en
la sage-femme, la grand'mère le no¬
— 14 h. zo. — Théätre des Bouffes-Pari¬
Tame enfantine de Christine, il incarne
taire, venu parler d’un procès qui ne
siers: Répétitien genérale de: 0 mon bei
sübitement l’amour, le réve, la vie.
sera pas encore fini à la fin de la mece
inconnin.
Mmne Pitoeff est émouvante ct enfan
et que nous soupçonnons — non le
14 h. 45. — Théätre du Petit-Monde
tine, rendant si justement l’étonne
proces, mais le notaire — d’étre le père
(Salle de la Madeleine): Répétition générale
ment de la pureté, de l’amour tropen
secret du nouveau-né, enfin toute cette
de: Les Arsuteres de Mickey.
lier, incomprehensif et neuf, en face
ambiance, si bien évoquée, de bonne
*20 h. 30. — Empire: Répétition générale
petit muflerie familiale. Cette famille des mensonges du désir; et Mlle Ca¬
nest pas sympathique. MM. Palau, Ipri. Pamie plus avisée et désinvolle, est j de: Deur sons de Nleurs.