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si bien qu'il le oroit lui-même. Parfois, il me fait même de
la peine. Vraiment docteur, je pense souvent qu'il est pousse
par xxx démon.
Un démon -? Heu!... mais il y a des femmes dans ce cas qui
MAUER.
enverraient leur mari au diable, avec son démon...
(sur un
regard interrogateur de Genia.
Par exemple, la mère de
l'Enseigne de Vaisseau qui avait, dans son temps, un mari assez
possedé par ce démon lui aussi.
Peut-être aimaitelle son mari plus que mois. Peut-Stre est-ce
(GENIA..
la meilleure manière d'aimer, celle qui ne pardonne pas.
Fredéric HÖFREITER (arrive. Elance, pas très grand. Etroit et fin
visage; moustache foncée coupée à l'anglaise; cheveux
blonds, gris mêles; raie à droite; il porte des lor-
gnons sans cordon, qu'il enlève souvent; marche un peu
penché en avant. Veux petits un peu clignotants. Aima-
ble, douce, presque féminine façon de s'exprimer, qui
pariois devient d'une ironie mordante. Ses mouvements
sont souples mais décelent l'énergie. Il est habille
avec élégance mais sans prétention. Costume sombre;
palstot noir à revers de soie, ouvert; chapeau rond noir;
parapluie élegant à manche simple).
FREDERIC.- (Encore à la porte)
Bonsoir.
(En entrant) Salut Mauer.
(Aveo un tidk particulier qui lui est habituel, et
qu'il a souvent comme s'il voulait se moquer de ses
interlocuteurs)
MAUER.- Bonjour Frederic.
(Il se lève)
FREDERIC.- (sur l'escalier de la véranda, embrasse Genia distrittement
sur le front
Bonsoir Genia. Comment vas-tu? Qu'y a-
t-il de neuf? Des lettres?
GENIA.- Rien du tout. Le courrier du soir n'est pas encore arrive.
FREDERIC. - (regarde sa montre)
Sept heures moins 1/4. On devrait bien
mettre le facteur à la retraite. D'année en année il devient
si bien qu'il le oroit lui-même. Parfois, il me fait même de
la peine. Vraiment docteur, je pense souvent qu'il est pousse
par xxx démon.
Un démon -? Heu!... mais il y a des femmes dans ce cas qui
MAUER.
enverraient leur mari au diable, avec son démon...
(sur un
regard interrogateur de Genia.
Par exemple, la mère de
l'Enseigne de Vaisseau qui avait, dans son temps, un mari assez
possedé par ce démon lui aussi.
Peut-être aimaitelle son mari plus que mois. Peut-Stre est-ce
(GENIA..
la meilleure manière d'aimer, celle qui ne pardonne pas.
Fredéric HÖFREITER (arrive. Elance, pas très grand. Etroit et fin
visage; moustache foncée coupée à l'anglaise; cheveux
blonds, gris mêles; raie à droite; il porte des lor-
gnons sans cordon, qu'il enlève souvent; marche un peu
penché en avant. Veux petits un peu clignotants. Aima-
ble, douce, presque féminine façon de s'exprimer, qui
pariois devient d'une ironie mordante. Ses mouvements
sont souples mais décelent l'énergie. Il est habille
avec élégance mais sans prétention. Costume sombre;
palstot noir à revers de soie, ouvert; chapeau rond noir;
parapluie élegant à manche simple).
FREDERIC.- (Encore à la porte)
Bonsoir.
(En entrant) Salut Mauer.
(Aveo un tidk particulier qui lui est habituel, et
qu'il a souvent comme s'il voulait se moquer de ses
interlocuteurs)
MAUER.- Bonjour Frederic.
(Il se lève)
FREDERIC.- (sur l'escalier de la véranda, embrasse Genia distrittement
sur le front
Bonsoir Genia. Comment vas-tu? Qu'y a-
t-il de neuf? Des lettres?
GENIA.- Rien du tout. Le courrier du soir n'est pas encore arrive.
FREDERIC. - (regarde sa montre)
Sept heures moins 1/4. On devrait bien
mettre le facteur à la retraite. D'année en année il devient