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plus lent, c'est remarquable. Il y a trois ans, le courrier du
soit était toujours là à six heures et demie. Maintenant il
arrive rarement avant 7 heures 1/2. Si cela continue, le temps
n'est pas éloigné où il fera sa distribution à minuit.
ENIA.- Peut-être prendrais-tu encore du thé?
REDERIC.- Merci bien... J'en ai pris au bureau. Il n'était pas fameux.
Eh bien, est-ce que Hauer t'a raconté...?
ENIA.- Oui... as-tu reçu la dépèche d'amérique?
REDERIC.- Naturellement... et il est presque certain que je partirai
en automne.
ENLA.- Tu avais l'intention d'envoyer quelqu'un du bureau,
EDERIC.- Ah - il vaut mieux que j'y ailles moi-même. Tu m'accompa¬
gnes, Génia? Nous partirions le 29 Août de Liverpool, ou le 2
Septembre de Hamburg, par le Norddeutscher Lloyd. Je conhais
le capitaine du "King James".
NIA.- Nous en parlerons encore d'ici là, n'est-ce pas?
EDERIC. - J'espère avoir oe plaisir. (Il s'assied).
NIA.- Tu dois avoir chaud aveo ton pardessus.
EDPRIC.- Non, j'ai plutôt frais. Avec un temps pareil. Est-ce qu'il
a beaucoup plu, ici? Au cimetière o'était un gachis! - Ce
n'est pas des discours que je parle - Tu peux te feliciter de
nelavoir pas subi... Vraiment on devrait bien supprimer cette
doutume! Vous n'imaginez pas les bêtises qu'on a pu dire
(silence)
Eh bien Mauer, comment es-tu revenu? Sans incident?
Quelle vitesse as-tu fait? Du dix à l'heure? Tu n'oses pas
faire davantage encore.
UER.- Tu peux me railler. Je me méfic de tous les chauffeurs. Je
suis tout à fait comme toi; je n'ai confiance qu'en moi-même.
plus lent, c'est remarquable. Il y a trois ans, le courrier du
soit était toujours là à six heures et demie. Maintenant il
arrive rarement avant 7 heures 1/2. Si cela continue, le temps
n'est pas éloigné où il fera sa distribution à minuit.
ENIA.- Peut-être prendrais-tu encore du thé?
REDERIC.- Merci bien... J'en ai pris au bureau. Il n'était pas fameux.
Eh bien, est-ce que Hauer t'a raconté...?
ENIA.- Oui... as-tu reçu la dépèche d'amérique?
REDERIC.- Naturellement... et il est presque certain que je partirai
en automne.
ENLA.- Tu avais l'intention d'envoyer quelqu'un du bureau,
EDERIC.- Ah - il vaut mieux que j'y ailles moi-même. Tu m'accompa¬
gnes, Génia? Nous partirions le 29 Août de Liverpool, ou le 2
Septembre de Hamburg, par le Norddeutscher Lloyd. Je conhais
le capitaine du "King James".
NIA.- Nous en parlerons encore d'ici là, n'est-ce pas?
EDERIC. - J'espère avoir oe plaisir. (Il s'assied).
NIA.- Tu dois avoir chaud aveo ton pardessus.
EDPRIC.- Non, j'ai plutôt frais. Avec un temps pareil. Est-ce qu'il
a beaucoup plu, ici? Au cimetière o'était un gachis! - Ce
n'est pas des discours que je parle - Tu peux te feliciter de
nelavoir pas subi... Vraiment on devrait bien supprimer cette
doutume! Vous n'imaginez pas les bêtises qu'on a pu dire
(silence)
Eh bien Mauer, comment es-tu revenu? Sans incident?
Quelle vitesse as-tu fait? Du dix à l'heure? Tu n'oses pas
faire davantage encore.
UER.- Tu peux me railler. Je me méfic de tous les chauffeurs. Je
suis tout à fait comme toi; je n'ai confiance qu'en moi-même.