A244: Französischsprachige Übersetzungen II Le Pays Lontain, Seite 23

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pour toi d'aller retrouver ton fils, que de... que de partir
d'ioi.
NIA. Je reyse que tu ne souffriras pas beaucoup de mon absence...
Mais à quoi bon parler de cela. (Elle se lève)
REDERIC.- Cu'y a-t-il?
KNIA.- Rien. Je vais dans le jardin (Elle commence à descendre les
marches).
EDERIO.- (la suit du regard)
ENIA.- (lentement le long de la pelouse vers l'arrière).
EDERIC.- (descend de la véranda, encore avec son pardessus mais il
laissé son chapeau. Il s'arrête près d'un rosier,
respire une rose)
Elles n'ont plus de parfum cette an¬
née. Je ne sais pas pourquoi. Chaque année elles deviennent plus
belles mais elles ont perdu l'habitude d'enbaumer.
NIA.- (lentement vers l'arrière, les mains derrière le dos).
EDERIC. - (après un silence) Ecoute - Conis.
NIA.- Je t'écoute.
EDERIC.- Viens plus près de moi.
NIA.- (S'approchant lentement) Me voilà.
EDERIC.- Ecoute, Genia. veux-tu me dire (Il la regarde tranquille-
ment dans les yeux.
dois probablement savoir pourquoi Korsakow s'est tué
MIA.- (tranquillement) ue signifie cette question? Tu sais que je
n'ai pas été moins étonnée que toi.
EDERIC.- On a eu cette impression en effet. Alors dis-moi, pourquoi
veux-tu me quitter... comme ça du jour au lendemain y
KNIA.- Je ne veux pas te quitter. Je veux être près de Percy. Et
non pas du jour au lendemain, mais en automne seulement. Pour
aller avec Percy.
EDERIC.- Oui, sans oeprétexte ce serait trop surprenant.