A245: Französischsprachige Übersetzungen VII Le Privilège, Seite 59

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LE Do CTEUR
Paul, tu n’es pas sincère; si la Ridel t'était indifférente tu n'aurais
pas broché.
PAUL
C'est possible.
LE Do CTEUR
Et bien, tu vois! Et moi je te dis! quand on se place au-dessus de tous
ses préjugés on laisse dire à un homme comme Karinski ce qu'il veut, et
on n'y fait pas attention. Si tu avais agi ainsi, je t'aurais approuvé de
tout mon sœur jmais, du moment que toi-même tu te sens offensé et que tu
commences à frapper, tu te mets sur le même terrain que l'autre,et tu n'as
plus le droit de te retrancher derrière des principes d'une humanité ge¬
nérale.
PAUL
Tu te trompes. Je n'étais pas du tout offensé,mais simplement révolté
et j'ai agi en conséquence.
LE Do CTEUR
Tu vois bien!
PAUL
Hé bien cui,je n'ai jamais dit que j'étais un ange! Je suis un homme ;
tout ce que j'ai fait est très humain et le comprendra. Mais ce qu'on me
demande n'est pas juste. Lui, - une giffle qu'il a mérités et moi -
peut-être la mort que sûrement je n'ai pas méritée!
LE BOOTEUR
Tu oublies que la gifle équivaut à une offense mortelle.
PAUL
Mais ce qui pourait m'arriver dans le duel n'a pas d'équivalent :il y a
uneselle nuanoe!
LE Do CTEUR
Tu ne penses qu'au danger qui te menase.Quand on est tellement cirson-
spect après,on n'a pas le droit d'avoir été si étourdi avant. Pourquoi
nous autres sommes-nous restés tranquilles?