II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1776

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Vokertinmonhischt.
18.406 1932
Liesing. Tonfilmtheaterkino.
Während der 14tägigen Urlaubspause ist in
der großen Halle, der beim ersten Eingang in
den Zuschauerraum etwas abschüssig gewesene
Fußboden planiert worden. Diese bauliche
Umgestaltung, die notwendig war, ist so ge¬
lungen, daß sie einerseits ihrem Zwecke voll¬
kommen entspricht, während man anderer¬
seits kaum bemerkt, wie da etwas geändert
wurde. Das Bufett steht nunmehr in der
großen Halle und schaut sehr vorteilhaft aus.
Die einschneidendste Anderung ist aber auf
der Bühne vorgenommen worden. Dort sind
von der Zeit her, wo das Kino als Tonfilm¬
kino eingerichtet worden war, hinter der
weißen Leinwand drei Lautsprecher ange¬
ordnet. Man hat sich aber die ganzen Jahre
her gescheut, an dieser Einrichtung zu rütteln,
um eine stets gleichbleibende Leistung der
Apparatur hinsichtlich Tonstärke und Klang¬
reinheit zu gewährleisten. Nunmehr sind auf
der Bühne beiderseits Laufschienen ange¬
bracht worden, in denen gleitend die ganze
Projektionsfläche samt den dahinter mon¬
tierten Apparaten auf den Schnürboden wie
ein Vorhang hochgezogen werden kann, so
daß die Bühne im Nu frei wird. Diese Ein¬
richtung hat sich gleich bei der Eröffnung der
Herbstsaison sehr gut bewährt. Nachdem die
ganze Wochenschau vorüber war, ging die
Projektionsfläche hoch und auf der Szene stand
in einer wunderschönen Gartendekoration die
Donkosakentrüppe Maxim Orloff. Es war ein
herrliches, Bild, diese ungemein farbenreiche
Tracht der ausübenden Menschen mit den
verschiedenen Musikinstrumenten, und der
Genuß für das Ohr, diese Musik und dieser
Gesang! Es war einfach unübertrefflich!
Stürmischer Beifall ist ein unzulänglicher
Ausdruck, es war mehr: jubelnde Freude.
Nach den Darbietungen der Donkosaken kam
der Tonfilm „Liebelei“ in großartiger Be¬
der
setzung. Die Cröffnungsaufführung
Herbstsaison war ein voller Erfolg.
N• DE DEBIT E
PARIS-AIDI
Ertrait de
RUE ROYALE, 25, VIII.
Adresse
3 SEPTENBIF 1932
##. Date:


Sthnature

Aeene
ANAN
BARAAUES CIHEE -NCHIAUES AU PRATER
(Liebeler)
et le peuple de Vienne
La Grande Roue balance sur le cie!
ses wagonnets vides; les marchands
de sodas, d’amandes grillées, de fruits,
de saucisses et de concombres salés
criaillent en vain; La musique des ma¬
neges est une symphonie luxuriante de
rengaines oubliées, datant de l’avant¬
guerre; Les divinité“ peintes sur les
devantures des cirques se décolorent
stoiquement au soleil; Dans un nuage
de poussière, un peu pareils aux Pari¬
siens d’humeur moins gouailleuse mais
4
plus joviale, badaudent les Viennois;
et c’est le Prater l., la grande foire aux
illusions viennoise.
Le cinéma est ich un dérivé du cir¬
que. Celui des Actualités, à l’entrée
mäme de la foire: le & Planetarium¬
Rinio s, est une sorte de hutte cana¬
dienne ou, en sus des actualités, on a
droit à un faux ciel g semé, de simu¬
lacres d’étoiles: Des points lumineux
se déplacent sur la coupole passée au
bleu sombre des nuits sans lune, et, au
moment ou cet infini de quelques mé¬
tres doit faire place à la lumiere, c’est
au-dessus de nos tétes, une fuite éper¬
due d’étoiles filantes. Le ciel fiche lit¬
téralement le camp de tous côtés, vous
chavire le cceur et donne un avfnt¬
goüt du roulis éternel. Dressé devant
la porte un commis-voyageur en belles
paroles, aux moustaches cirées, culotté
et botté comme un écuyer de cirque, in¬
cite le public à l’élan cinégraphique,
mais celui-ci, retenu un instant, traine
sa fantaisie plus loin, vers le centre. Lä,
péle-méle, de g la Nuit de Walpurgis:
au & Guignol ## et des & Dioramas 5 aux
brasseries sous les feuillages, la foire
étripe ses merveilles. Un ciné, deux ci¬
nés, une floraison de cinés ! Baraques
de planches flanquées d’estrades à ha¬
ranguer la foule, d’affiches éclatantes,
de haut-parleurs et de tarifs à la craie
sur panneaux d’ardoise. Pas besoin de
*
musique par exempl: elle aftiue de
toutes parts, des débits de bière, des
cirques et des manèges. Iei cLaurel et
Hardy s dans 4 La parade du rire ?;
la g fritz kampess # et lä, enfin, (com¬
me c’est étrange en apparence !) cLie¬
belei 9.
Mais entrons, et pour 70 Grosschen,
(quelque chose comme 2 fr.) allons re¬
voir Liebelei.,, La confuse mélopée du
dehors transpire à travers les parois lé¬
gères de la baraque foraine, prête, di¬
rait-on, à reprendre sa route incertaine
des l’aube de demain, trainée par deun
rosses danubiennes.,, mais dans la sal¬
le regne un grand silence d’adoration !
Une comédie de Molière est comprise
d’instinct par le peuple de Paris; una
comédie de Shakeaspeare ne trouve son
écho véritable que dans une áme an¬
glaise, méme ignorante, et l’aventure de
Christine, contée par Schnitzler retrou¬
ve, à Vienne, en chäque ame Tödvrier,
de servante ou de galopin sa vraie ré¬
sonance. Elle évoque ces petits restau¬
rants entourés de treillages verts, à
i’abri de la rue, et ces anciens villages
de banlieue, avcc leur église et leurs de¬
neures aux longs toits, aux multiples
Zenétres et aux balcons redondants.
Que ce soit ce café ou dansent Chris¬
tine et Fritz, avec son piano mécanique,
sa gaité peu bruyante, peu brutale et
sans décor, ou ces rues obscurcies, en¬
saissées entre deux files muettes de
wieilles maisons, il n’est aucune image
ddont l’atmosphère ne soit particulière¬
iment viennoise.
Tout Vienne semble devoir se reflé¬