A244: Französischsprachige Übersetzungen II Le Pays Lontain, Seite 101

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ce journal...? Et pour quelle raison aurait-il parie avec Korsa-
kow..?
(ime Wahl, Güstave, et inmédiatement après M. Natter
vont vers le tennis).
OTTO etGENIA (restent seuls en arrière)
OTTO, GENIA
GENIA. - Vous le croyez?
OTTO.- Otte stupide histoire de duel? En quoi cela vous concerne-t-ilt
GENIA.- Mais cette histoire n'est peut-être pas sans fondement... En
un mot que j'étais - la maîtresse de Korsakow.
OTTOO- Non, je ne le crois pas.
GENIA. - Pourquoi ne le croiriez-vous pas... Parce que je le nie? Ce
n’est pas une preuve. Moi à votre place... je le croirais.
(E110
fait mine de se diriger vers le tennis).
OTTO.- Je ne le crois pas, Genia. Je vous jure que je le croie pas.
Pourquoi parlons-nous de cela. Je vous en prie, restez! je vous
en prie?- qui sait si noua trouverons encore un instant de tran-
quilite. Je dois retourner en ville demain matin. J'ainencore
une masse de choses à faire... des visites d'adieu... des achats.
... et je prends le train de nuit pour Pola.
GENIA.- (le regarde) Demain, déjà....
OTTU.- De quelle manière puis-je gous faire parvenir des nouvelles?
Vous pouvez m'écrire tranquillement. Mes lettres ne sont pas
GENIA.
ouvertes. Et si vous voulez être vraiment prudent, écrivez-moi
précisément comme vous me parlez en ce moment - comme à une
bonne amie.
OTTO.- C'est trop demander. Je ne puis pas le faire.
GENIA.- Il y aurait encore un moyen. Ce serait de ne pas écrire, ne
Monsieur
pas éorire du tout.
OTTO.- Genis...