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cendre à une heure et demis du matin de la fenêtre de sa femme.
MAUER.- Comment?
FREDERIC.- Ah, qu'est-ce que tu en dis? Cette nuit à une heure et demie
j’ai vu m. Otto von Aigner, Enseigne dans la Marine de Sa Majesté
descendre de la fenêtre de la femme de l'industriel Genia Hof-
reiter. Je puis en porter témoignage.
MAUER.- Cette nuit à une heure et demie?
FREDERIC.- J'étais déjà par ici hier soir.
MAURR.- Ah oui -? Et où es-tu été jusqu'à une heure et demie, si on
peut te poser cette question.
FREDERIC.- Ah,ah! il me semble que tu penses de nouveau à Erna. Eh
bien, afin de te tranquilior, je te dirai que je suis arrivé de
Vienne avec le dernier train; je suis venu à pied de la gare en
me promenant et, comme je le fais quelquefois, je suis entre par
la petite porte du jardin. Et là à mon étonnement j'ai entendu
des voix. Je me suis glisse un peu plus près et je vois un mon-
sieur et une dame assis ici sous l'arbre. Henia et Otto, à minuit
ici dans le jardin, ce qu'ils disaient, je ne pouvais naturelle-
ment pas le comprendre; je restais à bonne distance. Après quel-
ques minutes, ils se sont levés tous les deux et ont disparu
dans la maison. J'ai quitte rapidement le jardin par la même
porte, j'ai fait le tour de la villa et je me suis posté de ma¬
nière à voir la personne qui pourrait sortir de la maison. Per¬
sonne ne vient. Pendant une demi-heure, personne. Les lumières
s'éteignent dans la raison. Je passe de nouveau par la pelouse
en faisant le tour de la grille, de manière à voir la fenêtre
de la chambre à coucher de Genia. Il faisait sombre. La nuit
était merveilleuse, je me suis touché sur la pelouse à l'ombre
des arbres qui sont près de la grille. Et j'ai attendu. J'ai at-
cendre à une heure et demis du matin de la fenêtre de sa femme.
MAUER.- Comment?
FREDERIC.- Ah, qu'est-ce que tu en dis? Cette nuit à une heure et demie
j’ai vu m. Otto von Aigner, Enseigne dans la Marine de Sa Majesté
descendre de la fenêtre de la femme de l'industriel Genia Hof-
reiter. Je puis en porter témoignage.
MAUER.- Cette nuit à une heure et demie?
FREDERIC.- J'étais déjà par ici hier soir.
MAURR.- Ah oui -? Et où es-tu été jusqu'à une heure et demie, si on
peut te poser cette question.
FREDERIC.- Ah,ah! il me semble que tu penses de nouveau à Erna. Eh
bien, afin de te tranquilior, je te dirai que je suis arrivé de
Vienne avec le dernier train; je suis venu à pied de la gare en
me promenant et, comme je le fais quelquefois, je suis entre par
la petite porte du jardin. Et là à mon étonnement j'ai entendu
des voix. Je me suis glisse un peu plus près et je vois un mon-
sieur et une dame assis ici sous l'arbre. Henia et Otto, à minuit
ici dans le jardin, ce qu'ils disaient, je ne pouvais naturelle-
ment pas le comprendre; je restais à bonne distance. Après quel-
ques minutes, ils se sont levés tous les deux et ont disparu
dans la maison. J'ai quitte rapidement le jardin par la même
porte, j'ai fait le tour de la villa et je me suis posté de ma¬
nière à voir la personne qui pourrait sortir de la maison. Per¬
sonne ne vient. Pendant une demi-heure, personne. Les lumières
s'éteignent dans la raison. Je passe de nouveau par la pelouse
en faisant le tour de la grille, de manière à voir la fenêtre
de la chambre à coucher de Genia. Il faisait sombre. La nuit
était merveilleuse, je me suis touché sur la pelouse à l'ombre
des arbres qui sont près de la grille. Et j'ai attendu. J'ai at-