[Der junge Medardus am Burgtheater], 25. 9. 1911

Chronique théatrale
Theaterchronik
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Je reçois la lettre suivante que la courtoisie me fait un devoir d’insérer.
Mir wurde der folgende Brief zugestellt, den ich der Höflichkeit halber einfügen muss.

 

 

Vienne, 2 septembre.
Wien, 2. September.
Monsieur le rédacteur,
Geehrter Herr Redakteur,
On me fait remarquer que dans le feuilleton du Temps du 21 août dernier sur la saison théâtrale Viennoise, s’est glissée une erreur tout à fait inexplicable.
Ich wurde darauf hingewiesen, dass in das Feuilleton der Temps vom vergangenen 21. August über die Wiener Theatersaison ein unerklärlicher Fehler gerutscht ist.
Votre correspondant, M. J.-F. Prater prétend, entre autres choses, que ma pièce le Jeune Médard a disparu de l’affiche du Burgtheater »avec une rapidité significative«.
Ihr Korrespondent J.-F. Prater behauptet unter anderem, dass mein Stück Der junge Medardus »auffallend schnell« vom Spielplan des Burgtheaters verschwunden sei.
Etant donné l’importance de votre journal, je me permets d’apporter un démenti formel à cette appréciation, préjudiciable à la fois aux intérêts du Burgtheater et à l’avenir que ma pièce pourrait avoir en France.
Angesichts der Bedeutung Ihrer Zeitung erlaube ich mir, diese Beurteilung ausdrücklich zu dementieren, da sie sowohl den Interessen des Burgtheaters als auch der Zukunft, die mein Stück in Frankreich haben könnte, abträglich ist.
Le Jeune Médard a été représenté 33 fois depuis le 28 novembre jusqu’à la fin de la saison dernière – chiffre maximum pour un temps aussi court. Ma pièce a reparu sur l’affiche le 3 septembre dès l’ouverture de la saison, et il n’y a guère eu pièce au Burgtheater qui ait jamais fait de recettes aussi fortes.
Der junge Medardus wurde seit dem 28. November bis zum Ende der letzten Saison 33 Mal gegeben – die Höchstzahl für eine so kurze Zeit. Am 3. September, gleich zu Beginn der Saison, stand mein Stück wieder auf dem Spielplan. Es gab kaum ein Stück am Burgtheater, das jemals so viel eingespielt hat wie dieses.
En vous priant, monsieur le rédacteur, de bien vouloir insérer cette rectification dans votre journal, je vous prie de vouloir bien agréer l’assurance de ma considération la plus haute et la plus distinguée.
Ich bitte Sie, geschätzter Redakteur, diese Richtigstellung in ihre Zeitung aufzunehmen, und versichere Sie meiner vorzüglichsten und vornehmsten Hochachtung.
Arthur Schnitzler.
Arthur Schnitzler.

 

 

Ce n’est pas à nous, c’est à M. J.-F. Prater qu’il appartient de répondre à M. Schnitzler.
Nicht wir, sondern Herr J.-F. Prater ist dafür zuständig, Herrn Schnitzler zu antworten.
Adolphe Brisson.
Adolphe Brisson.