Fondateur M. L. Sonnemann.
Journal politique,
financier,
commercial et littéraire.
Paraissant trois fois par jour.
Bureau à Paris Paris, 15. Juni.
Mein lieber Freund,
Anbei erhält
st Du die »
Nouvelle Revue« mit dem
Artikel über Dich. Die Eindrücke
sind nicht
stichhaltig, aber
ich finde den
Artikel sehr
liebenswürdig, be
sonders mit Rück
sicht auf die
Stelle, wo er
sich steht,
denn
son
st i
st man dort
sehr gegen alles Deut
sche. Auch den Brief von
M. Christian Schefer lege ich bei;
seine Adre
sse
steht oben; nur mußt Du
schreiben
Melun, près
Paris. Du dank
st ihm wohl mit einigen artigen Worten.
|Wenn Du will
st, kann
st Du Dich auch gegen die
Einwände rechtfertigen. Das wird ihm
sehr
schmeicheln. Schreib ihm deut
sch und
ent
schuldige Dich, daß Du nicht des Franzö
si
schen mächtig genug bi
st, um ihm in
seiner Sprache zu
schreiben. . . . .
Mit meiner Zu
sage betreffs des Rendezvous in
Dänemark bin ich leicht
sinnig gewe
sen. Ich habe nicht an die Ko
sten gedacht. Nach
eingezogenen Erkundigungen
stellt
sich die Ei
senbahn-Rei
se
Paris – Kopenhagen – Berlin – Paris allein
|auf über 230
Francs, mit allen Rundrei
se-Ermäßigungen. Das geht über meine Kräfte. So
werde ich wohl
lzu↓zu↓ meinem anfänglichen Project einer Rei
se nach der
Schweiz zurückkehren mü
ssen, wo ich in einer Nacht hinkann,
und wir werden uns in die
sem Jahre wohl kaum
sehen.
Wie gehts, liebster Freund?
Wann trittst Du Deine Fahrt nach
Norden
an?
Von Herzen Dein
Paul Goldmann
|[maschinenschriftlich:] Melun,
12 rue Doré, ce
mercredi.
Mon cher Monsieur,
J’ai bien des excuses à vous faire
pour ne vous pas avoir renvoyé plus tôt, le
numéro de la
Freie
Bühne que je mets à la poste en même temps que cette lettre. Je viens
d’être assez souffrant pendant plusieurs jours; sachant cela, j’espère que vous ne
m’en voudrez pas de mon inexactitude. – J’ai demandé à
Nouvelle Revue de vous faire parvenir, en épreuves
corrigées, deux ou trois exemplaires de la
chronique que nous allons publier sur M. Schnitzler. Vous
allez, je pense, les recevoir. J’ai supposé, que si vous connaissiez quelque
journal ami de M.
Schnitzler, il vous serait agréable de pouvoir lui faire parvenir ce
article avant sa
publication. Ce n’est pas que l’
article soit aussi important que je l’eusse souhaité, mais enfin, c’est
le premier qui parait en
France. D’autre part,
si j’ai fait, çà et là, les quelques réserves que me dictait mon désir d’être
parfaitement sincère, je pense néanmoins que vous ne serez pas mécontent de la
manière dont j’ai parlé de votre ami.
J’ai réflechi de nouveau à tout ce que vous avez bien
|voulu me dire l’autre jour, et je vais en
faire mon profit. Me voici, toutefois, obligé, à ma grande confusion, de vous
importuner encore d’une demande de renseignements. Vous m’avez signalé, les drames
italiens qui se jouent en Allemagne: serait abuser de votre complaisance que vous
prier de m’indiquer un ou deux titres? D’autre part, vous m’avez parlé des
littérateurs qui ont imité
Wagner et de ceux qui, ont jugé à propos, d’assassiner
leurs contemporains à l’aide du Stabreim: à ce propos là, encore, un ou deux noms
ou titres, me rempliraient de joie.
Encore toutes mes excuses pour mon indiscrétion, et en même
temps que pour mes nouveaux remerciements pour les précieux renseignements que
vous m’avez fournis déjà, veuillez, je vous prie, Mon cher Monsieur, agréer
l’expression de mes sentiments les plus distingués.